à Lorient, le 30/06/11
Un article a été aussitôt écrit.
11h. 30/06/11
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Alain - Tu étais où quand il est arrivé?
Bertrand - A 11 heures, dis-tu? Euh! J'étais en train de faire à manger.
Christophe - Non. Tu n'avais pas plié le linge encore.
Bertrand - Ah, c'est vrai. Non, donc, à 11 heures, je devais arrêter le sèche-linge.
Alain - (vers Christophe) Et toi?
Christophe - Euh! J'étais en train de choisir les livres que je voulais emporter pour l'après-midi à l'atelier.
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- Tu as lu l'article ce matin?
- Non.
- Lis donc! L'encart en haut de la page 3.
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- Les derniers jours étaient moins éprouvants que je ne pensais. La dernière minute était un peu remuante. Il fallait rassembler ses esprits pour tracer correctement.
- Mais vous avez réalisé votre projet!
- Si vous le dites.
- Vous n'avez eu qu'un jour de retard dans le calendrier prévisionnel.
- Oui, au tout début du voyage. Je l'ai rattrapé le jour d'après, et par la suite, tout s'est déroulé normalement, comme je l'avais imaginé.
- Quelle différence faites-vous entre cette expérience planifiée dans le trimestre et l'écriture au jour le jour, comme vous la pratiquiez jusqu'alors?
- La satisfaction à la fin du chemin est plus forte mais j'aurais besoin d'une journée de repos pour récupérer nerveusement.
- Merci. Vous avez des projets pour l'avenir?
- Oui. Le mois prochain, je recommence avec une nouvelle formule journalière. Je passe au texte-dessin et j'abandonne la page-dessin. C'est une modification qui m'a paru nécessaire pendant la traversée. Je pense être plus à l'aise dans ce repère. Après le projet d'été, un retour au projet trimestriel à la rentrée avec peut-être de nouvelles modifications.
- Merci et à bientôt!
- Merci. Au revoir.
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Lorsque S. a accouché, elle se trouvait à Gand et moi à Orléans. Nous ne devions nous retrouver qu'un mois plus tard à Paris. Nous y resterions trois jours puis nous regagnerions Orléans où la maison était fin prête.
Ce sont ces trois jours à Paris qui nous ont servi plus tard de repère, à S. et moi. Les enfants n'auraient pas compris, plus tard, que nous ne les eussions pas passés là-bas.