à Lorient, le 15/04/12

Ce qui est proposé ne sera pas forcément retenu. c'est quelque chose de différent d'avant, mais redevable au premier état de la vie. Il est déjà efficace dans l'opération de la lecture de rompre cette première mouture. Comme lire abondamment conduit à écrire inévitablement, ce qui a été fait est positif. Le programme d'écriture est destiné aux enfants. Les lectures seront donc orientées pour aboutir aux phrases aux enfants. Aussi conseillons-nous aux auteurs de "moucharabieh" de suivre les programmes scolaires. C'est là la priorité.

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Rien de ce qui est écrit n'est nihiliste. Quelqu'un essaie en écrivant de refuser le soit-disant "tout est permis" qui n'existe pas en littérature. Ne pas laisser une personne s'enfermer dans le silence, c'est l'aider à chasser de lui le refus de la loi. Car l'interdiction, acceptée, assumée, est l'or dont on tire les plus grands ouvrages. Ne vous enervez pas si la contrainte totale n'est pas acquise. Celui-ci qui écrit illisiblement est bien souvent plus rigoureux en grammaire qu'il ne pense. Celui-là qui écrit pour être lu de tous ne s'en sort pas avec les fautes d'accords. La roue tourne. Les mauvaises volontés en cachent de bonnes. Celui qui se braque sur ses faiblesses se perd et perd son temps. Ne perdez pas l'espoir d'être contraignant pour quelqu'un ni l'admiration que vous portez pour les contraints. Au contact des enfants ou dans une conversation au marché, la météo change brusquement et vous retrouvez chez vous, en écrivant, la contrainte qui vous manquait et que vous avez obtenue parce que vous ne l'avez pas demandée en criant, mais patiemment en ravalant votre frustration.