à Lorient, le 12/08/11

"La lecture est un remède à l'impuissance d'écrire ou...

- ... ou un réconfort dans l'impuissance d'écrire."

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Les relectures déplacent les accents de compréhension. Nous n'avions pas vu à la première lecture ce qui apparaît à la seconde et qui nous échappe à la troisième lecture, attentifs que nous sommes alors à des pics d'entendement situés à d'autres endroits du texte. Parfois pourtant, en relisant un même endroit du texte, on se souvient d'avoir compris quelque chose une première fois. Cette seconde fois nous fixe au texte comme un enfant qui a compris comment une bille passe dans un tube  recommence l'opération une seconde fois devant quelqu'un.   

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Dans la classe, trois enfants tiennent leur stylo. Deux ont retrouvé leurs cahiers perdus.

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Il s'est passé que ce qui était écrit à la source au jour le jour a été placé, par l'opération du projet, loin de sa source, bien qu'au même endroit, à priori, sur le papier. Alors, le changement, le mouvement, la gratification sont à chercher en soi, et en soi seulement. Où l'on apprend encore qu'une apparence semblable ne signifie pas même valeur.