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Ateliers d'écriture tous les lundis de 18h30 à 20h30 à La Compagnie du Rouho au 93, rue de Larmor, à Lorient
Contact : Joël Gentric 07 62 24 60 99

case ateliers écriture

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7 janvier 2012

à Lorient, le 31/10/11

Jean prit les clés sur la table et se dirigea vers la porte. Il ouvrit et traversa le jardin. Il faisait nuit. Il gagna la voiture, ouvrit, s'assit au volant et démarra. les phares de la voiture éclairèrent la route où un chat passa sans s'arrêter, cette fois. La voiture fut bientôt arrivée en haut de la rue, et Jean tourna vers le centre-ville. Ce que Sébastien lui avait dit ce soir-là le rendait perplexe sur la suite des événements. cela se répercuta sur sa vigilance et il dut par un mouvement de volant à droite, rectifier sa trajectoire. Le mieux était de ne plus y penser. demain, Sébastien ne ferait que le jardin; il lui laisserait prendre la parole et leur désaccord de ce soir serait enterré. En ville, la circulation était fluide: il ne mit pas de temps à rejoindre le bâtiment où habitait Carlo.

      Il ne se trouvait pas chez lui. Jean commençait à penser que la chance lui faisait défaut aujourd'hui, lorsqu'il tomba sur Rolf. Ce dernier ne souhaitait pas, lui, rencontrer Carlo. Il lui devait des explications sur la portière de voiture, et, comme Jean le savait, il était en tort. Peut-être savait-il où Carlo se trouvait en ce moment. Mais non. Tout ce qu'il avait comme information c'est que Carlo avait téléphoné d'une cabine de la rue Berthelot il y a trois quarts d'heure. Il était en colère contre son locataire à propos du store cassé. Depuis, pas de nouvelles. Rolf n'en savait pas davantage. Il préférait s'éclipser avant de tomber sur lui. Jean le laissa partir et retrouva son véhicule où il attendit Carlo quelques minutes en écoutant la radio. Après tout, Carlo avait aussi ses problèmes et cela rendit Jean philosophe sur ses déboires avec Sébastien. Au bout de vingt minutes, comme personne n'était sorti de l'immeuble, ni ne s'était présenté à la porte, il redémarra la Bentley et, après avoir coupé la musique qui devenait vraiment stridente, il s'éloigna du quartier pour se diriger vers la banlieue est.

       Il lui restait là-bas un dernier contact: Paulo.    

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