24 janvier 2011
24 juillet 2004
L'avenue est bordée de tilleuls dépouillés
La pluie tombe en silence sur la chaussée mouillée
Les feuilles détachées tapissent les trottoirs
Le jour à moitié né fait peine à voir
Les facades brouillées, ouvertes et fermées
La ville désertée, l'atmosphère lavée
Des fièvres humaines, du besoin d'arriver
Des entêtements sourds, des venues, des allées
Authentique visage de Paris anonyme
Qui laisse la trace d'un cliché d'abîme
A celui qui y perd le plus fou de son temps
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